Guide Dirigeants : Véhicule personnel ou Véhicule de société
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26 septembre 2022
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Dans le cadre de son activité, un dirigeant d’entreprise a souvent besoin de se déplacer à l’aide de son véhicule. Mais vaut-il mieux utiliser son propre véhicule lors des déplacements professionnels ? Ou bien prendre un véhicule de société au nom de son entreprise ? Une question qui se pose à tout chef d’entreprise et qui mérite de se pencher sur l’utilisation faite pour prendre en compte les éventuels coûts. Retour sur les choix qui s’offrent à vous.


Mettre le véhicule à disposition du dirigeant

En tant que dirigeant, vous pouvez choisir d’acheter (ou de louer) un véhicule de société avec votre entreprise pour effectuer vos déplacements professionnels, et éventuellement personnels. Notez qu’ici, nous ne parlerons pas des véhicules utilitaires mais des véhicules dits « particuliers » (VP).

Les amortissements d’un véhicule de société (achat) ou les loyers versés (location ou crédit-bail) sont déductibles dans la limite de 18 300€ (ou 9 900€ pour les véhicules polluants). Concernant les dépenses courantes liées au véhicule (dépenses de carburant, réparations, entretiens, etc.), elles sont déductibles en totalité si elles répondent aux conditions. Enfin, l’entreprise devra s’acquitter de la taxe sur les véhicules de société (TVS), qui ne sera pas déductible si l’entreprise est soumise à l’impôt sur les sociétés (IS).

Enfin, si vous utilisez le véhicule à des fins personnelles, cela sera considéré comme un avantage en nature. Cette mise à disposition sera ainsi soumise aux cotisations sociales et sera imposable à l’impôt sur le revenu.

Se faire rembourser ses frais par l’entreprise

Seconde option, vous pouvez choisir d’utiliser votre véhicule personnel pour vos déplacements professionnels. Attention, les déplacements domicile-travail ne seront pas pris en compte ! Dans ce cas, pour vous dédommager, l’entreprise pourra vous rembourser (uniquement sous réserve de pouvoir les justifier) les indemnités kilométriques, conformément au barème publié annuellement par l’administration fiscale.

En conclusion, la première option sera plus intéressante pour un kilométrage relativement élevé et d’autant plus, si le prix d’achat du véhicule est inférieur à 18 300€. En revanche, la seconde solution est le plus souvent privilégiée pour un kilométrage peu conséquent ou lorsque la trésorerie est moins importante, notamment en début d’activité.

 

Indemnités kilométriques simulateurs

 

 

Pour être sûr de faire les meilleurs choix, n’hésitez pas à faire appel aux conseils de professionnels.

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